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Mon Journal

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Otto gerry Fischl

Lorsqu’il rédige son Journal, Otto Gerard Fischl (né en 1929) est un

adolescent juif en pleine croissance caché avec sa famille. Celle-ci a

été rattrapée en France par l’idéologie qui lui avait fait fuir Prague

(Tchécoslovaquie) en 1938. Grâce à des contacts, sa mère a rencontré à

Paris leur sauveur, M. Stacke, un compatriote d’origine catholique, père de

famille nombreuse, implanté dans un village de Charente, Salles-d’Angles.

Celui-ci accepte de donner refuge à Otto et à son petit frère, Lixi (Alex),

qu’il reçoit le 14 juillet 1942 alors qu’à Paris se prépare la rafle du Vél’

d’Hiv’. Leurs parents les rejoignent quelques jours plus tard.

Otto ne commence toutefois son Journal que le 19 octobre 1943. Ainsi nous

introduit-il dans tout ce qui anime sa « captivité » qui a duré plus de deux ans.

Pour tromper l’ennui et l’angoisse d’être dénoncé, Otto confie à son Journal

avec acuité, intelligence et humour, la vie tumultueuse de la maisonnée, agitée

par les rapports conjugaux des Stacke, mais aussi ses nombreuses lectures, les

nouvelles de la guerre, et ses réflexions qui parfois touchent à la philosophie.

Ce Journal évoque naturellement celui d’Anne Frank tant les parallèles

sont là : l’âge, les origines d’Europe Centrale, l’instruction et les valeurs

humanistes, la confrontation à la situation d’être cachés en famille avec

« les autres », le sens de l’observation des enfants qui s’exerce sur ceux

qui les entourent et les fascinent, sans omettre l’aspiration au monde

extérieur.

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Éditeur : Editions Le Manuscrit Langue : français
Genre : Mémoires et Biographies Sortie : 18 mars 2009
Sous-genre : Divers Collection : Témoignages de la Shoah

Disponible chez :

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Biographie

Otto gerry Fischl

Né à Prague (alors en Tchécoslovaquie) en 1929, Otto grandit au sein d’une famille juive aisée. Au vue des menés nazis, le père d’Otto décide de fuir son pays avec sa famille – Otto a un petit frère, Alex – en 1938 pour s’installer à Paris. Otto apprend le français à l’école. La guerre éclate et après la défaite française, le nazisme rattrape la famille Fischl. Celle-ci subit les lois antijuives et xénophobes. Grâce à des relations, Mme Fischl rencontre un compatriote d’origine catholique M Stacke, installé dans un village de Charente. Ce dernier, père de famille nombreuse, accepte de cacher Otto et son frère à Salles-d’Angles où ils arrivent le 14 juillet 1942 alors qu’à Paris s’organise la rafle du Vél’ d’Hiv’. Les parents Fischl les rejoignent en août 1942. Ils resteront tous les quatre
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